La Commission européenne envisage d’interdire temporairement l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les espaces publics. Cette interdiction pourrait durer trois à cinq ans, donnant ainsi à l’Union européenne (UE) le temps « d’évaluer les impacts de cette technologie et de développer des mesures de gestion des risques ».

La reconnaissance faciale fait déjà lentement son apparition en Europe, dans des circonstances très différentes selon les pays. Des déploiements limités de cette technologie font par exemple l’objet de discussions en France et en Allemagne. 

En Suède, l’autorité de protection des données personnelles a infligé une amende à une autorité locale pour avoir testé cette technologie sur des élèves du secondaire, en s’appuyant sur le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’UE, qui classe les images faciales et autres informations biométriques comme une catégorie spéciale de données, avec des restrictions supplémentaires imposées à son utilisation.