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La future station spatiale chinoise doit être achevée en 2022 © Chen Bin/Xinhua/Zuma

La Chine a sélectionné neuf expériences scientifiques qui seront réalisées dans sa première grande station spatiale, dont la construction doit s’achever en 2022. 

Les projets retenus par l’Agence spatiale chinoise en accord avec le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (Unoosa) incluent les scientifiques de 17 pays. Le laboratoire spatial actuel, Tiangong-2, lancé en 2016, accueille déjà des expériences, mais la nouvelle station, plus vaste, sera aussi plus pérenne. 

Certains projets scientifiques sont similaires à ceux menés à bord de la  Station spatiale internationale (ISS) depuis son lancement en 1998, comme le comportement des fluides en apesanteur. Parmi les projets retenus, également : un observatoire indien-russe (Spectroscopic Investigations of Nebular Gas) qui dressera la carte des nuages de poussière et des nurseries d’étoiles en utilisant la lumière ultraviolette ; une étude européenne des effets de la microgravité et des rayonnements sur les mutations de l’ADN dans des « organoïdes » humains (des structures biologiques en 3D qui imitent les organes). En outre, une équipe saoudienne testera la performance des cellules solaires à l’extérieur de la station chinoise. Enfin, le détecteur Polar-2 permettra peut-être aux astronomes d’observer le faible rayonnement associé aux sources d’ondes gravitationnelles.

En revanche, aucune de ces expériences ne provient des États-Unis qui interdisent depuis 2011 aux chercheurs de la Nasa de collaborer avec la Chine sans l’approbation du Congrès.