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Composants en gros plan d’un ordinateur quantique @ GettyImages

Prodige de la sérendipité : des chercheurs australiens ont découvert « par pur hasard » un moyen de contrôler le noyau d’un seul atome en utilisant uniquement des champs électriques. Dès 1958, les théoriciens avaient prédit qu’un champ électrique oscillant pouvait mobiliser un noyau, mais cela n’avait jamais encore été observé. 

Il serait donc possible d’utiliser des puces de silicium standard comme bits quantiques, ou qubits, dans un ordinateur quantique, sans recourir à des champs magnétiques moins faciles à manipuler. 

Pendant plusieurs décennies, les scientifiques ont en effet rêvé d’utiliser les noyaux atomiques intégrés dans le silicium comme des bits quantiques en les manipulant avec des champs magnétiques. Mais contrôler de tels noyaux grâce à des champs électriques plutôt que magnétiques ouvre la perspective de contrôler les qubits à la manière — simple — des transistors d’une micropuce ordinaire. 

Élaboré par l’équipe, le dispositif nanoélectronique en silicium reprend une idée formulée en 1961, mais qui n’avait jamais pu être réalisée expérimentalement avec un seul noyau.