Image légendée
Vue arrière d'un miroir suspendu d'un détecteur. Le revêtement reflète le faisceau laser proche infrarouge de Virgo mais il est transparent dans la zone visible. © EGO/Virgo Collaboration/Perciballi

À partir du 1er avril, les détecteurs Virgo et Ligo entament un nouveau cycle d’observation. La chasse aux ondes gravitationnelles va donc à nouveau être opérationnelle. Durant un an, l’interféromètre laser géant Virgo, basé en Italie à l’European Gravitational Observatory (EGO) et les détecteurs jumeaux LIGO, situés dans l’état de Washington et de Louisiane aux États-Unis, collecteront des données scientifiques en continu. Fonctionnant conjointement, ces trois détecteurs deviendront l’observatoire d’ondes gravitationnelles le plus sensible à ce jour, et devraient permettre d’obtenir plusieurs détections de signaux.

Les mesures déjà réalisées confirment les prédictions de la théorie de la Relativité générale élaborée il y a cent ans par Albert Einstein. Selon cette théorie, des objets massifs en mouvement, comme des étoiles à neutron en orbite l’une autour de l’autre, perturbent l’espace-temps en perdant de l’énergie sous forme d’ondes gravitationnelles : des ondes qui se propagent dans l’Univers et qui – non sans difficulté – peuvent être mesurées sur Terre.