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Eclipse de lune le 21 janvier 2019 en Argentine © AFP/Archives RONALDO SCHEMIDT

Cinquante ans jour pour jour après le lancement d’Apollo 11, le 16 juillet 1969, la Lune offrira mardi une éclipse partielle à une grande partie des Terriens. « L’éclipse sera visible d’Afrique, d’une grande partie de l’Europe et de l’Asie, de la partie orientale de l’Amérique du Sud et la partie occidentale de l’Australie », précise la Royal Astronomical Society (RAS) de Londres dans un communiqué.

Une éclipse de Lune se produit lorsque le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés. Notre satellite naturel se retrouve alors dans l’ombre de la Terre. Mardi, la lune ne se retrouvera jamais totalement dans l’ombre, l’éclipse ne sera donc que partielle. Mais « environ 60 % de la surface visible de la Lune sera couverte par l’ombre », précise la RAS. Privée des rayons du Soleil, la Lune s’assombrit et prend une teinte brique car l’atmosphère terrestre dévie les rayons rouges de la lumière solaire vers l’intérieur du cône de son ombre.

L’éclipse partielle débutera à 20 h 1 GMT (22 h 1, heure de Paris), sera à son maximum à 21 h 30 GMT (23 h 30, heure de Paris), Le spectacle s’achèvera à 22 h 59 GMT (0 h 59, heure de Paris). Le spectacle pourra se voir à l’œil nu, sans aucun danger contrairement aux éclipses de Soleil. Jumelles, lunettes et télescopes permettront d’en profiter encore plus, sous réserve que le temps soit de la partie. Les appareils photo classiques permettront de faire de belles images mais il faudra se munir d’un pied, recommande les astronomes. 

En France, l’Association française d’astronomie (AFA) organise des observations de l’éclipse dans certaines villes comme Paris, Dijon ou encore Caraman près de Toulouse.