Crédit photo : Audrey DUSSUTOUR / CRCA / CNRS Photothèque

Parce que la science n’a jamais été aussi importante, parce qu’on lui fait dire des choses qui ne sont pas toujours vraies et parce que plus d’un se perd dans une actualité foisonnante...

Bruno Maquart, président d’Universcience.

« Parce que la science n’a jamais été aussi importante, parce qu’on lui fait dire des choses qui ne sont pas toujours vraies et parce que plus d’un se perd dans une actualité foisonnante, Universcience a lancé, le 26 mars 2019, son troisième lieu numérique, à côté des sites de la Cité des sciences et de l’industrie et du Palais de la découverte : le blob, l’extra-média. Nouvelle plateforme d’information gratuite, le blob conjugue rigueur journalistique et format vidéo, dans le but de toucher un public large et diversifié, en investissant l’ensemble de la sphère numérique. »  Bruno Maquart, présidentd’Universcience.

Au commencement était ce constat : l’audiovisuel scientifique, cette forme d’écriture de la science par la magie de l’image animée, existe avec force aujourd’hui en France. Des documentaires aux séries de films courts, des films en VR360 aux animations en datavisualisation, et jusqu’à ces nouveaux passeurs de science que sont les youtubeurs, la créativité des auteurs, réalisateurs et producteurs n’est plus à démontrer.

Pour autant, dans ce champ de l’audiovisuel où l’information, la pédagogie, la mise en débat et l’inventivité doivent aller de pair pour qui veut toucher un public le plus large possible, la situation est loin d’être idyllique. Perte d’influence de la télévision, contrôle grandissant pris par les plateformes de diffusion, révolution dans les usages liée à l’avènement des réseaux sociaux… Les raisons sont multiples de questionner l’avenir de ce secteur en ébullition. Et cela impose aux acteurs publics de jouer pleinement leur rôle.

D’abord du côté de la production. Avec le blob, l’extra-média, Universcience entend redoubler d’ambition sur le terrain de la création de contenus. Des programmes de qualité, empruntant à toutes les formes d’écriture audiovisuelle, avec des tons et des styles divers, cassant parfois les codes et les formatages traditionnels, et rassemblés autour d’une ligne éditoriale forte et cohérente.

Ensuite, en ne perdant pas de vue l’objectif de la diffusion. Le blob, c’est une plateforme numérique qui se décline en un magazine en ligne avec un accès à un fonds de plusieurs milliers de vidéos, mais aussi une chaîne YouTube et des comptes Facebook, Twitter et Instagram. Bref, l’obligation de s’adapter aux nouveaux usages du web et d’investir les réseaux sociaux, pour une consultation sur tous les écrans.

Telle est la mission du  blob, média de service public, totalement gratuit, sans abonnement et sans publicité.

Reste l’enjeu essentiel d’une information triée, hiérarchisée, crédible et indépendante. Pour répondre à cette exigence, le projet éditorial du blob s’appuie sur une rédaction composée de journalistes scientifiques intégrés à Universcience, l’établissement public qui réunit la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte. Et sur un partenariat permanent avec l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI), partie prenante d’un comité éditorial qui veille au choix et à la qualité des enquêtes originales proposées dans le blob.

Le pari du blob est ainsi de créer un rendez-vous incontournable pour tous les curieux de science. Une science ouverte à la création audiovisuelle, aux questions de société, à sa relation avec l’art, une science compréhensible par le plus grand nombre, souvent éclairante, parfois ludique ou impertinente. Une science avec toutes ses facettes, toutes ses thématiques, des sciences dites dures aux sciences dites humaines, en passant par la technologie, l’environnement, la santé… Pour tous les assoiffés de connaissance et de repères dans un monde en mutation.