Satellite de la mission ExoMars orbitant autour de la Planète rouge

Le but de la mission est double : analyser l’atmosphère de la planète et tester un système d’atterrissage pour la future mission ExoMars 2018, qui prévoit l’envoi d’un rover à la surface. Si tout se passe bien, la sonde devrait atteindre l’orbite de Mars en octobre prochain après avoir parcouru 496 millions de kilomètres. 

Des traces de vie sur Mars ? 

Pour remplir les deux missions, deux parties bien distinctes ont été embarquées à bord de la sonde. La première est un orbiteur conçu pour étudier en détail la composition de l’atmosphère martienne grâce à un instrument de détection et d’analyse de gaz, qualifié de « grand nez dans l’espace ». Nommé TGO pour Trace Gas Orbiter, cette sonde aura notamment pour mission de nous éclairer sur la présence de méthane, gaz à la durée de vie très limitée, et marqueur éventuel d’une activité biologique récente sur Mars.

 

Mission « amarsissage »

Un atterrisseur-test a également été embarqué à bord de la sonde. Appelé Schiaparelli du nom d’un astronome du 19e siècle, ce module de la taille d’une petite voiture a pour but de paver la voie pour « l’amarsissage » du véritable rover de l’ESA en 2018.

Simulation de l'atterrissage de Schiaparelli