Atterrissage sur une barge en pleine mer du premier étage recyclé de la fusée Falcon 9, le 30 mars 2017. © SpaceX
Les fusées, c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois. C’était du moins vrai jusqu’au 30 mars dernier... Ce jour-là, la société états-unienne SpaceX a lancé un exemplaire de la fusée Falcon 9 dont le premier étage avait déjà volé en avril 2016. Remis en état, ce module de 41 mètres de haut s'est donc élevé à nouveau dans l'atmosphère à la fin mars. 
Il a emmené à une quarantaine de kilomètres d’altitude le second étage de la fusée ainsi qu’un satellite luxembourgeois de télécommunications. Alors que le second étage propulsait le satellite sur orbite, le premier étage revenait se poser sur une barge, en mer. 
La performance technique est belle, mais il n’est pas encore certain que le jeu en vaille la chandelle : toute la question est de savoir si la remise en état d’un étage est moins onéreuse que la fabrication d’un étage neuf. Or Elon Musk, le fondateur et PDG de SpaceX, n’a pas rendu public le coût de la réfection. En attendant de le dévoiler, l'entreprise a d'ores et déjà annoncé le lancement, cette année, de six fusées avec un premier étage recyclé.