Une imprimante 3D ultrarapide grâce à l’holographie
Les performances des imprimantes 3D ne cessent d’évoluer, gagnant à la fois en précision et en rapidité. Mais regardez plutôt cette nouvelle approche développée par une startup américaine mettant en œuvre des hologrammes.
Olivier Boulanger - Publié le
5 secondes, c’est le temps qu’il faut aux ingénieurs de la jeune société Daqri pour synthétiser un trombone. Mais comment font-ils ?
L’une des techniques parfois employées dans les imprimantes 3D consiste à polymériser une résine à l’aide d’une lumière. Cette approche permet d’obtenir des objets d’une grande précision, mais elle n’est pas forcément rapide, chaque couche étant gravée l’une après l’autre. Tout serait plus rapide si l’impression se faisait en une fois. C’est cet exploit que viennent de réaliser les ingénieurs américains.
Spécialisés dans les technologies 3D, ils ont mis au point une puce de silicium capable de produire des hologrammes sans système optique complexe. En affichant un hologramme au sein de la résine, cette dernière se polymérise, formant en une seule étape l’objet désiré.
La technique présente néanmoins plusieurs limites. En attendant d’améliorer la puce holographique, les objets doivent être peu épais. Mais surtout, cette solution est particulièrement gourmande en ressources informatiques au point qu’il n’est pour l’instant possible de produire que des objets peu complexes.