Ma thèse en 180 secondes 2019

Rossini, premier rappeur de l'histoire de la musique ? Dans sa thèse, Tom Mébarki (université Aix-Marseille Provence Méditerranée) démontre la proximité entre certaines musiques classiques et la musique commerciale d'aujourd'hui. Il nous initie à une nouvelle notion, la « transhistoire du son ». Passionnant et drôle ! Premier Prix du jury et Prix du public de Ma Thèse en 180 secondes cuvée 2019 France. 

Ma thèse en 180 secondes permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant.e doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive !

Florine Ecale, lauréate 2019, nous décrit le stress moléculaire du microbiote...

Arthur Angermuller est doctorant à l'Université de Cergy-Pontoise au laboratoire SATIE. Il étudie les os humains dans le but d’aider les gendarmes à dater les restes osseux trouvés sur les scènes de crime. Parfaitement à son aise sur scène, Arthur a déroulé une présentation brillante. Il est prix du jury et  finaliste de l'Université Paris Seine qu'il représentera pour la finale nationale de Ma thèse en 180 secondes.

Si on pouvait demander à tous ces électrons de se déplacer efficacement dans les fils sans faire le bazar, on ne perdrait plus d’énergie inutilement !

Apolline Chabenat  a remporté le 2nd prix du jury et le prix du public de la finale normande du concours Ma thèse en 180 secondes pour sa thèse "Modification des polymorphismes liés aux défenses vis-à-vis des prédateurs par des médicaments psychotropes chez un céphalopode et un décapode".

Farah Bouhedda est la finaliste du regroupement Alsace - Université de Strasbourg / Université de Haute-Alsace avec sa thèse sur le "Développement de nouveaux aptamères d'ARN fluorogènes pour la conception d'outils d'imagerie".

"Un archéologue ressemble plus à Sherlock Holmes qu'à Indiana Jones..." En remportant le 1er Prix du jury de Ma thèse en 180 secondes de Sorbonne Université, Eslem Ben Arous démonte avec brio l'un des mythes qui entoure le métier d'archéologue. Pour dater les vestiges trouvés sur un terrain de fouilles, il faut procéder à une véritable enquête, rassembler des indices et mettre au point des techniques de datation toujours plus performantes.

La méthode classique de datation au carbone 14 reste certes la méthode de référence mais elle est inopérante pour des fossiles de plus de 50.000 ans. C'est la raison pour laquelle le travail mené par Eslem Ben Arous - sur des dents de gazelle trouvées dans les grottes de Rabat-Temara en Afrique du Nord-Ouest et datant du Pleistocène supérieur - est si intéressant. En réussissant à dater ces objets bien plus vieux que 50.000 ans avec la méthode de l'ESR, elle ouvre des perspectives considérables.

Il existe un lien entre la lumière et cette envie frénétique de manger du nitrate...

Dans quel état sera la basilique Saint Rémi de Reims dans 11 000 ans ? Dans sa thèse, Emilie Huby a mis au point une méthode d'analyse non impactante pour étudier l'évolution des pierres de ce bâtiment de notre patrimoine. Un travail long et patient pour cette "voyante" qui est la finaliste (prix du public) du regroupement Réseau d'établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche de la Champagne-Ardenne.

Comment les fonctions cognitives exécutives agissent-elles sur le stress et les performances  du sportif ?

« Il était une fois, dans un royaume lointain, un triste forgeron qui semblait incertain..." On peut être chercheur et artiste. Gabriel nous raconte le sujet de sa thèse en vers. Impressionnant !

Un jeune chercheur combine ses deux passions, le rap et les vibrations d'un réservoir de fusée, pour nous expliquer son sujet de thèse.

Dépasser 60 ans est aujourd'hui banal, mais comment vieillir en bonne santé ? Yassin Tachikart cherche à comprendre pourquoi et comment les cellules vieillissent, pour, dit-il non pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

Bien parler une langue, c'est surtout en reconnaître les sons importants. La thèse de Lea Vandeveer, linguiste, établit une typologie des langues, et démontre quel sont les liens entre ces sons et ce qui se passe dans nos cerveaux.

Comment procéder pour trouver toutes les empreintes d’une scène de crime ? La poudre que nous connaissons ne permettant pas d'analyser l'ADN, Alexandra Sauvêtre s'est attelée à mettre au point une nouvelle méthode de révélation des empreintes digitales, sous forme de spray.

Transcender des pièces de théâtre agrémentées de musique créées il y a plus d’un siècle au festival de Béziers, voilà la mission à laquelle s'est attelée Liliane Siani dans sa thèse »