Lors des anniversaires, avez-vous déjà joué à rallumer les bougies à distance lorsqu’elles venaient d’être soufflées ? Pour comprendre le phénomène, nous allons faire une photographie qui était encore impossible il y a quelques années.
Une combustion, c’est un comburant, l’oxygène de notre air, qui réagit avec un carburant, ici la paraffine de la bougie.
Et oui, la mèche d’une bougie n’est pas le carburant de la flamme et nous allons le vérifier.
La fumée étant naturellement moins opaque que les solides, je vais l’éclairer puissamment pour que les particules de paraffine qui s’élèvent soient bien visibles. Ce flash en arrière-plan sera contrebalancé par celui-ci réglé à une puissance minimum pour déboucher le contre-jour de la bougie.
Ensuite, je dois régler mon appareil photo sur une grande sensibilité. La technologie d’aujourd’hui permet à quiconque de le faire et obtenir ainsi une grande qualité d’image.
La bougie étant fixe, j’ai pu régler précisément la mise au point de mon appareil photo. Et une fois n’est pas coutume, je vais déclencher en mode rafale.
Comme une traînée de poudre, les vapeurs de paraffine guident l’étincelle de vie qui ranimera la bougie morte. Sans explications, les phénomènes sont magiques, ou douteux lorsque l’on n’y croit pas. Alors qu’avec une explication, cela devient juste de la science.
Et alors ?
C’est comme si l’extraordinaire était possible. Intrication quantique, parthénogenèse, expériences de mort imminentes, combien de phénomènes exceptionnels nous restent-ils encore à découvrir ? Dès lors, même avec deux mille ans de progrès, Est ce que la science peut conclure quoi que ce soit sur le récit de la résurrection ?
Et vous, qu’imaginez-vous ?