Préserver la biodiversité, ce n’est pas seulement important pour la santé de l’environnement, mais aussi pour la santé mentale

On savait déjà que passer du temps en nature, c'était bon pour le cerveau. Une grande étude hollandaise, en 2009, a épluché les dossiers médicaux de 350 000 personnes. Elle a révélé que la bonne santé, et la bonne santé mentale en particulier, diminue avec la distance qui sépare le domicile des parcs urbains. Au-delà de 400 mètres, il existe un risque plus important de maladies psychiatriques.

Ces résultats ont été confirmés par une étude américaine de l'Université de Chicago qui va encore plus loin, et assure que plus vous avez d'arbres à proximité, moins vous avez de maladies cardio-vasculaires, de diabète et de prise d'antidépresseurs. 

Mais saviez-vous que, plus on compte d'espèces différentes d’arbres, de plantes ou d’oiseaux dans un environnement naturel, plus grands seront les impacts positifs sur votre bien-être ?

Ces avantages pourraient durer jusqu'à huit heures.

C’est ce qu’une équipe de chercheurs du King's College à Londres a observé, après avoir effectué une étude sur près de 2000 personnes. Chaque participant a été invité à remplir trois évaluations par jour sur une période de 14 jours, en saisissant des informations sur leur environnement et en répondant à une série de questions sur leur santé mentale.

"En pratique, cela signifie qu'il faut s'éloigner des îlots monoculturels et des parcs où l'herbe est tondue, associés à une faible biodiversité, pour se tourner vers des espaces qui reflètent la biodiversité des écosystèmes naturels. En montrant comment la diversité naturelle stimule notre bien-être mental, nous fournissons des données sur la façon de créer des espaces urbains plus verts et plus sains."