Comment prouver que l’invisible a une action sur le visible ? Prenez un bout de métal, une ficelle et du sable.
En frappant cette tôle, un son est émis. Or le son est vibration. Et la vibration d’un objet matériel implique forcément un déplacement.
Nous pouvons donc déduire que le métal se déforme de façon invisible à l’œil nu, et la hauteur du son m’indique qu’il se déforme 200 fois par seconde. Mais cette affirmation ne constitue pas une preuve, et il me tarde de la montrer directement.
Prenons ce haut-parleur qui traduit en mouvement linéaire le signal électrique de ce générateur. Et grâce à ce posage en bois, je vais pouvoir imposer une fréquence à ma tôle d’acier.
Pour révéler les mouvements invisibles, saupoudrons du sable sur la plaque. Ainsi le sable sera repoussé des parties qui vibrent, appelées ventres, pour aller vers les parties qui ne bougent pas appelées nœuds.
Et pour protéger ceux qui ont les oreilles sensibles, je vais réduire le niveau d’enregistrement du son.
Chaque figure nous montre la façon la moins contraignante pour le métal de recevoir de l’énergie. On appelle cela un mode propre. Propre à sa taille, à sa forme, et au signal reçu. Nous pouvons donc voir que la plaque bouge de manière différente en fonction de la fréquence qui lui est appliquée.
Et alors ?
C’est comme si la réalité n’était qu’une histoire de fréquences. Les neurosciences nous montrent que les ondes électriques qui parcourent notre cerveau ont des plages de fréquences bien différentes suivant que l’on se concentre, que l’on dorme ou que l’on rêve, et que l’entraînement permet de maîtriser lesdites vibrations. Alors quel est donc cet état de conscience, devrais-je dire réalité, que recherchent tous ceux qui pratiquent « la méditation » ?
Et vous, qu’imaginez-vous ?