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Papillomavirus humain au microscope électronique © Wikipédia

Les programmes de vaccination contre le papillomavirus (HPV pour Human Papillomavirus) ont un impact important sur la réduction des infections et des lésions précancéreuses du col de l’utérus.

Une méta-analyse portant sur 60 millions de personnes révèle une diminution significative des infections au papillomavirus, des diagnostics de verrue anogénitale et des lésions précancéreuses du col utérin. Ce constat est dressé huit à neuf ans après le début de la vaccination anti-HPV qui a été homologuée pour la première fois en 2007 et qui est aujourd’hui adoptée dans 99 pays et territoires. La vaccination est réservée, en France, aux jeunes filles.

L’étude montre que les deux types de HPV qui causent 70 % des cancers du col de l’utérus, les HPV 16 et 18, étaient significativement réduits après la vaccination avec une diminution de 83 % chez les filles âgées de 13 à 19 ans et de 66 % chez les femmes âgées de 20 à 24 ans après cinq à huit ans de vaccination. Une réduction globale de 54 % a été observée dans trois autres types de HPV, chez les filles âgées de 13 à 19 ans.

Les diagnostics de verrues anogénitales, qui peuvent se développer chez les femmes comme chez les hommes plusieurs années après une infection par un papillomavirus, sont également en baisse avec une diminution de 67 % chez les filles âgées de 15 à 19 ans, de 54 % chez les femmes âgées de 20 à 24 ans, de 31 % chez les femmes âgées de 25 à 29 ans, ainsi que de 48 % chez les garçons âgés de 15 à 19 ans et de 32 % chez les hommes âgés de 20 à 24 ans.