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La nouvelle feuille de route a été publiée le 16 décembre © Ministère de la transition écologique

Le gouvernement a publié, le 16 décembre, sa nouvelle stratégie (2020-2022) pour le développement des véhicules autonomes, qui vise à « faire de la France le lieu privilégié en Europe de déploiement de services de mobilité routière automatisés ». Les avantages listés sont technologiques – connectivité entre véhicules, moyens de communication et infrastructures –, industriels – filière automobile française – et sociaux – mobilités adaptées à la demande, souples et « propres ». 

C’est peut-être dans le transport collectif que l’objectif paraît le plus ambitieux, avec le déploiement de services de mobilité autonome dès 2022 sans opérateur à bord. Dans la logistique sont prévus, durant les deux ans à venir, des premiers transports de biens sur sites fermés, ainsi  que la livraison dite du « dernier kilomètre »  en centre-ville, avec supervision à distance. Côté véhicules particuliers, c’est le passage au « niveau 3 » qui sera préparé. 

Une trentaine d’actions doivent être menées à bien pour réaliser ces objectifs, parmi lesquels l’amélioration du cadre réglementaire – qui permet déjà la circulation de véhicules autonomes sans opérateur à bord dès 2021 et avec du public dès 2022, mais reste insuffisante sur la logistique et le fret – la fixation de critères de cybersécurité et la mise en place de référentiels de sécurité, notamment, indispensables pour déterminer les conditions de circulation. 

L’hexagone a accueilli, pour l’heure, plus de 120 expérimentations autour du véhicule autonome.