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Le site Global.health propose des visualisations de données comme sur cette carte. Elle montre la distribution d’une partie des infections COVID-19. Les utilisateurs peuvent cliquer sur les boutons « variants » pour voir où ils ont été signalés. Le bleu foncé indique là où il y a plus de cas et le bleu clair indique les pays où il y en a moins © Gobal.Health

Permettre aux chercheurs du monde entier de suivre l’évolution de la pandémie de Covid-19 au plus près et de manière fiable, c’est l’objectif, grâce à une nouvelle base de données évolutive et accessible à tous, lancée le 24 février, d’un consortium de 21 chercheurs issus de sept établissements universitaires aux États-Unis et en Europe, avec le soutien technique et financier de Google et de la Fondation Rockefeller.

Plus complet que le tableau de bord mondial Covid-19 alimenté par l’université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), ou d’autres trackers qui répertorient les infections et décès dus au Covid-19, ce nouveau référentiel appelé Global.health met à disposition une quantité sans précédent de données en libre accès et en temps réel, et surtout anonymisées, sur des cas individuels. Jusqu’à présent l’équipe a collecté des informations sur 24 millions de cas dans quelque 150 pays. Pour chaque individu, la base de données pourra comprendre jusqu’à 40 variables associées, telles que la date à laquelle sont apparus les premiers symptômes, la date du test positif et les antécédents de voyage.

Concrètement, cette base de données internationale a l’ambition d’aider les épidémiologistes à définir par exemple la rapidité avec laquelle les nouveaux variants se propagent, si les vaccins protègent et combien de temps dure l’immunité à la Covid-19. Elle pourrait aussi, dans un second temps, fournir un modèle de suivi des données en temps réel de futures épidémies.

Pour l’heure, ni la France, ni l’Espagne ou l’Italie, n’ont encore alimenté en données le site Global.health.