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Ane Aanesland et Dmytro Rafalskyi, les deux fondateurs de ThrustMe, avec deux modèles de système à propulsion © Frédérique Plas/ThrustMe/CNRS Photothèque

Issue d’un laboratoire du CNRS et de l’École polytechnique, la compagnie ThrustMe a conçu le premier moteur électrique pour petits satellites qui utilise de l’iode. Le prototype a été mis en orbite cette nuit depuis Taiyuan en Chine. La fondatrice de ThrustMe, Ane Aanesland, revient sur les enjeux de ce mode de propulsion dans une interview.

Parmi les avantages de l’iode : stocké sous forme solide (contrairement au xénon, habituellement utilisé, qui nécessite d’être maintenu à haute pression) son intégration dans un satellite est facilitée. Plus dense, il permet également de créer des dispositifs plus petits. Enfin, peu onéreux, il sera un atout dans la course au déploiement de satellites.

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Une partie de l’équipe de ThrustMe avec le système de propulsion NPT30 © ThrustMe