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Vue d’artiste de la sonde solaire Parker au plus près du Soleil © Nasa/Johns Hopkins APL/AFP/Archives HO

La sonde Parker de la Nasa a « frôlé » le Soleil passant mardi, veille de Noël, plus près de l’astre qu’elle ne l’avait jamais fait auparavant afin d’étudier son atmosphère.

Lancée en août 2018 pour une mission de sept ans, Parker doit approfondir les connaissances scientifiques sur notre étoile afin notamment de percer le secret des tempêtes solaires, qui peuvent avoir un impact sur les communications terrestres. L’équipe de la mission doit toutefois attendre pour recevoir un signal du vaisseau, les scientifiques ayant perdu le contact direct avec la sonde pendant plusieurs jours en raison de son approche du soleil, appelée périhélie. 

« Nous sommes impatients de recevoir la première mise à jour du vaisseau et de commencer à recevoir les données scientifiques dans les prochaines semaines », a déclaré lundi dans un communiqué Arik Posner, scientifique du programme Parker Solar Probe. Pendant son approche, Parker s’est déplacée à la vitesse de 690 000 km/h – qui permettrait de rallier Washington à Tokyo en moins d’une minute.

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© AFP Olivia Bugault, Sabrina Blanchard, Gal Roma, Laurence Chu

Le bouclier thermique de la sonde a enduré des températures extrêmes de 870 à 930 degrés Celsius, mais ses instruments internes sont restés proches de la température ambiante – à environ 29 °C – pendant qu’elle explorait la couche la plus externe de l’atmosphère du Soleil, appelée couronne.

L’un des objectifs de Parker, en s’aventurant dans ces conditions extrêmes, est de comprendre pourquoi cette zone est curieusement 200 fois plus chaude que la surface de l’astre. 

Cette approche à la veille de Noël est la première de trois passages records, les deux prochains – le 22 mars et le 19 juin 2025 – devant ramener Parker à une distance similaire du Soleil.