Saint-Laurent-Blangy : les potes de Grimsby
En cette année de commémoration du centenaire de la guerre de 14-18, voici vingt jeunes britanniques engagés volontaires dans le 10ème bataillon d'infanterie du Lincolnshire Regiment, tous issus de Grimsby, un petit port de pêche du Lincolnshire en Grande-Bretagne, morts lors de la bataille d'Arras le 9 avril 1917. Grâce aux fouilles archéologiques et aux analyses de la médecine légale, leur histoire est reconstituée dans ce film tiré du webdoc "700 000 - À la recherche des soldats disparus de la Grande Guerre".
Réalisation : Olivier Lassu
Production : Universcience, Drôle de Trame, Narratio Films, Inrap, Pictanovo, en partenariat avec TV5 Monde, RMC Découvertes, ARAC, DMPA
Année de production : 2016
Durée : 13min00
Accessibilité : sous-titres français
Saint-Laurent-Blangy : les potes de Grimsby
"700 000"
"Un webdocumentaire d'Olivier Lassu et Maxime Chillemi"
"Produit par Drôle de trame, Narratio films, Universcience, Investissements d'avenir, Pictanovo, Lille région image community, et l'Inrap"
"Avec la participation de TV5MONDE, RMC Découverte, du CNC, de la Fondation Carac, du ministère de la Défense, du Secrétariat général pour l'Administration, de la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives, de France Inter et du Centenaire 1914-1918"
"Saint-Laurent-Blangy : les potes de Grimsby"
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Là, pour le repérage et d'après les plans vus à l'époque, je pense qu'on n'est pas loin du secteur.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-On est d'accord, là, c'est l'ancien emplacement du...
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Du 9e.
-Du 9e.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-9e Scottish, oui.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap puis Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Donc la fosse est dans ce secteur-là.
-Oui.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap puis Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-On la regarde, là.
-Ah oui.
On sent une légère dépression, effectivement.
Voilà, on est dans la fosse.
Oui.
Oui, c'est ça.
En fait, ils n'étaient pas très profond.
Ils étaient à 40, 50 centimètres, sous le labour.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap puis Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Oui.
-30, 40 centimètres.
Et là, c'est les chaussures.
Je me souviens de toutes ces chaussures, là, qui étaient alignées, le cuir très bien préservé.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap puis Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Tête au nord.
-Oui.
Comme ça, en fait.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap puis Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Les chaussures étaient alignées.
-Les pieds dans ce sens.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Je me souviens très bien d'un soldat qui avait un shrapnel au bas-ventre.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-La jambe aussi qui est cisaillée.
-Cisaillée.
Ces fragments...
Ces éclats d'obus.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Assez énormes.
-Énormes.
Rappelle-toi, ce qui était curieux, c'est qu'on en dégage un, et puis deux, puis trois.
Ça veut dire que ça va couvrir toute la fosse.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Trouver un soldat ou deux, on s'attendait un peu à ça.
Mais en trouver 20 d'un coup...
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Ça impliquait que cette mise en scène, ce placement a été fait volontairement et par des personnes qui connaissaient le lien de fraternité...
Coude à coude, c'est...
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap puis Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
Oui.
-Le positionnement "arm in arm", coude à coude...
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Bon, le premier avec le deuxième, OK, ça peut...
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Ça peut se faire.
-Avec le troisième, le quatrième...
Toute la première série, tous les premiers sont parfaitement...
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-En très bon état de conservation.
-Et sont positionnés très précisément.
Là, on s'est dit : "Il y a quelque chose."
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Il y a un geste.
-Il y a un geste.
C'est anormal.
C'est atypique.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Il y en avait deux qui avaient un casque, donc rapidement, on les a identifiés, car dans ce secteur-ci, on aurait pu trouver de l'Allemand, du Français de 1914, mais là, avec les deux casques encore en place, très vite, on a su qu'on avait affaire à des soldats britanniques.
"Étude de la sépulture des Grimsby Chums" Pascal Bura, anthropologue, Inrap.
-La présence exclusive d'hommes jeunes inhumés de manière simultanée et présentant des traumatismes osseux clairement visibles révèle une mort violente et classe cette tombe multiple dans la catégorie des sépultures d'urgence liées à un événement guerrier.
Sujet numéro 1 : individu adulte de sexe masculin reposant en décubitus dorsal.
Le crâne se trouve en connexion avec la mandibule.
Les avant-bras sont fléchis, les mains reposent sur l'abdomen, les membres inférieurs sont en extension et parallèles à l'axe du corps.
Les pieds sont chaussés.
Sujet numéro 14 : quatre éclats d'obus, deux balles et un shrapnel.
Un éclat à l'épaule droite ayant pu sectionner l'artère sous-clavière.
Un éclat au niveau du coude gauche ayant pu sectionner l'artère radiale.
Sujet numéro 7 : le crâne apparaît dans sa base et repose sur un casque.
La mandibule est déconnectée, les mains reposent sur les hanches, quatre éclats d'obus dans le poumon droit.
Un masque à gaz a été déposé à gauche du crâne.
La volonté des personnes ayant procédé à l'inhumation de disposer les corps soigneusement, coude à coude, laisse supposer qu'elles connaissaient bien les défunts et désiraient leur offrir une sépulture digne des liens de camaraderie qui devaient les unir de leur vivant.
Sujet numéro 4 : individu adulte de sexe masculin reposant en décubitus dorsal.
Le crâne a une suture métopique semblable aux sujets voisins 14 et 15 indiquant la possibilité d'un lien de parenté.
Trois éclats d'obus ont atteint ce soldat.
Un au niveau du cou, le second dans la région du myocarde, le dernier au niveau du genou droit.
Sujet numéro 13 : les mains reposent sur l'abdomen.
Une bille de shrapnel se trouve au niveau de la symphyse pubienne.
Les pieds sont chaussés.
Sujet numéro 19 : le membre inférieur droit présente une fracture du fémur.
Un éclat d'obus et six shrapnels ont été comptabilisés.
Deux badges "Lincoln" sont présents sur les épaules.
Les pieds sont chaussés.
L'absence d'effets personnels et de disques d'identité n'a pas permis d'identifier nommément chaque corps, mais la découverte des badges d'épaules "Lincoln" permet de relier ces soldats au 10e bataillon anglais du "Lincolnshire region", plus connu sous le nom de "Grimsby Chums".
Narratrice.
-Les vestiges retrouvés des 20 soldats anglais enterrés bras entrelacés, recoupés avec les données d'analyses médico-légales et les journaux de marche des armées, révèlent que ces hommes appartenaient au 10e "Lincolnshire Regiment", illustre régiment d'infanterie britannique surnommé les "Grimsby Chums", les potes de Grimsby.
Leur histoire est celle de jeunes hommes qui, avant la guerre, avaient tissé des liens d'amitié dans leur ville d'origine, Grimsby, petit port de pêche du Lincolnshire dans le nord de l'Angleterre.
Issus de la classe ouvrière et de familles nombreuses, ils ont grandi ensemble sur les mêmes bancs d'école, joué dans la même équipe de foot et trouvé leur 1er emploi dans la même usine ou le même chalutier.
Le jour où l'appel aux armes du ministre de la Guerre, Lord Kitchener, est plaqué sur tous les murs de la ville, 200 hommes quittent leur bureau, leur atelier, le pont de leur bateau pour s'engager.
Au début du conflit, l'armée britannique constitue chaque bataillon en y regroupant les hommes d'une même ville.
C'est ainsi que naît à Grimsby le 10e bataillon du Lincolnshire.
En deux semaines, trois unités de 150 hommes sont formées tout près de là, dans le camp Brocklesby.
Ici, comme en France ou en Allemagne, l'ambiance est au beau fixe, persuadés qu'on est de partir pour quelques semaines et de revenir victorieux.
Sur plus de 1 400 hommes de Grimsby partis combattre, deux sur trois ne reviendront pas.
"Cimetière militaire anglais de Saint-Laurent-Blangy, nouvelle sépulture des Chums" Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-On va retrouver des Chums dans les 200 tombes qui sont ici.
Dans la grande tradition britannique, on les a enterrés au plus près de leur lieu de décès.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Tu as l'impression de traverser un miroir.
Car on a dégagé les corps, identifié les régiments.
On est arrivés à repositionner ces soldats dans le lieu qui leur était destiné.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-C'est leur donner une vraie sépulture.
Les Chums sont de nouveau intégrés dans un cimetière où on peut venir les visiter, les saluer.
Narratrice.
-20 Chums sont sortis de l'oubli, mais étrangement, pas de l'anonymat.
Leurs noms sont parfaitement connus, car ils correspondent à ceux des soldats du 10e régiment, morts le 9 avril et restés sans sépulture durant la guerre.
Mais les tests ADN qui auraient permis d'associer chaque corps à un nom n'ont pu être effectués, trop complexes et trop coûteux.
C'est la mention "Known unto God", connu de Dieu seul, qui figure sur leur tombe.
"Cimetière militaire anglais de Saint-Laurent-Blangy, nouvelle sépulture des Chums.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-On n'a pas les noms des soldats.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Donc à chaque fois que des soldats...
que le régiment...
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-A été reconnu, ils ont leur badge.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Voilà.
Sinon, on est soldat inconnu.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Tout à fait.
Je me souviens de la famille d'Harry Boulton.
Ils savaient qu'il faisait partie de ces 20 Chums inconnus.
Ils ont tenu à participer à titre privé pour une inhumation.
Ils avaient des papiers disant qu'il avait disparu à Arras, Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras puis Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
le 9 avril, de ce même régiment.
-Oui.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Fatalement, il y a, parmi ces soldats connus de Dieu seul, Harry Boulton.
Narratrice.
-9 avril 1917, 5 h 30 du matin.
Il fait un froid glacial.
Harry Boulton et ses potes de Grimsby s'extraient de la tranchée, courant tout droit face à l'ennemi.
On est au 1er jour de la bataille d'Arras.
Durant six semaines, elle deviendra l'une des plus sauvages et meurtrières de la Première Guerre mondiale.
Ce 9 avril, ironiquement, est aussi l'anniversaire d'Harry Boulton, né 21 ans plus tôt à Thorganby, près de Grimsby.
Il a grandi dans la ferme familiale en compagnie de ses neuf frères et sœurs.
Au début de la guerre, le père décide de déménager la famille dans la ville d'Immingham pour répondre à la demande pressante de travail sur les docks.
De leur côté, Charles et Edward, les 2 frères aînés de Harry, décident de s'engager dans l'armée pour combattre.
Passionné par le dessin, Harry vient d'obtenir une place très convoitée à l'école des Beaux-Arts de Londres.
Pourtant, au grand dam de ses parents, il décide de faire comme ses frères.
Un matin de janvier 1915, âgé d'à peine plus de 18 ans, il s'engage et part pour la France.
Après avoir survécu à 2 ans de combats au front, Harry se tient là avec ses Chums, ses potes, dans les tranchées d'Arras.
Au lieu de fêter avec eux ses 21 ans, il esquisse un dessin que recevra sa famille quelques jours plus tard.
Un paysage de campagne au milieu duquel il a placé une croix mortuaire et inscrit dessus la 1re lettre de son prénom.
"H".
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Ici, on est au cœur de la bataille d'Arras, vue par les troupes britanniques, véritablement.
Là, on est à la limite de partage entre les troupes londoniennes et les troupes écossaises.
Les Chums sont dans la 34e division, juste sur notre gauche.
C'est en gros la route Arras-Douai qui fait la limite de partage entre les 2 corps d'armée.
Arras est dans le creux.
On voit d'ailleurs le beffroi qu'on aperçoit à droite.
Le cœur de ville.
Les troupes anglaises vont partir le 9 au matin, à partir des grands immeubles blancs situés là-bas.
C'est le point de départ de la bataille d'Arras.
L'objectif est la route de Cambrai.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Je suis toujours effaré de me dire que tu avais comme objectif d'atteindre un point à l'horizon en sachant que tu as au moins un kilomètre dans le no man's land.
En tout cas, on peut imaginer ces réseaux de barbelés, les trous d'obus béants, plein de flotte.
Dans une terre grasse comme ça, c'est hallucinant.
Concrètement les Chums, ici, ne restent que quelques jours.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Sur le champ de bataille, ils restent trois jours.
Avant, ils sont dans les lignes arrière.
Ils commencent le 9 et terminent le 11.
Les Chums sont juste sur la gauche.
C'est là qu'ils arriveront, comme tu disais, sur la Broad Line.
Donc là, ils vont piétiner un peu avant d'avancer.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-Là, on est sur une zone complètement dénudée de plusieurs kilomètres.
Alain Jacques, directeur du service archéologie d'Arras.
-Ça explique les pertes.
Dans un champ comme ça, on le voit bien.
Il suffit de deux ou trois mitrailleuses bien situées dans des blockhaus en béton et personne ne passe dans la vallée.
Il y aura tellement de pertes qu'on les retirera du champ de bataille et on les remplacera par ceux de la Royal Naval Division.
On compte environ 120 000 tués pour la bataille d'Arras.
Ça ne dure que six semaines.
Gilles Prilaux, archéologue, Inrap.
-On peut raisonnablement penser qu'il y a, au moment où on parle, plusieurs milliers de corps sous nos pieds.
Auteur et réalisateur : Olivier Lassu
Directeur artistique : Maxime Chillemi
Productrices : Virginie Adoutte et Audrey Ferrarese
Directeur de production : Malik Menaï
Directrice des productions : Claire Lebouteiller
Architecture & Développement Web : FuzzyFrequency – Guillaume Libersat
Développement API Backend : FuzzyFrequency – Olivier Cortes
Cheffe de projet : Sophie Chauvin
Conseiller scientifique : Gilles Prilaux, Inrap
Monteur des films : Cyril Letellier
Chef opérateur image : Olivier Lassu
Images additionnelles : Hervé Glabeck, Jean-Bernard Mercier
Chefs opérateurs son : Samuel Abraham, Florent Blanchard, Nicolas Samarine, Laurent Thirion, Brice Bertrand
Assistants lumière : Xavier-Emmanuel Lesage, sacha Kammermann
Assistant monteur et truqueur : Robin Gaussé
Mixeur : Maxence Ciekawy
Assistant son : Pierre George
Étalonneur : Baptiste Evard
Monteur additionnel : Anthony Verpoort
Assistante de production : Merryl Roche
Administratrice de production : Nathalie Karp
Documentalistes et enquêtrices en Allemagne : Nathalie Rosenblum et Catherine Bihan – Doc’Addict
Prises de vues aériennes : Denis Gliksman
Comédiens voix : Julie Pouillon et Christophe Reymond
Assistante réalisation : Gaëlle Girard
Traductrice : Ruxandra Annonier
Graphiste print : Nolwenn Guény
Stagiaire : Camille Beaudelot
Moyens techniques : Alive Events, Authot, Le Fresnoy, Gorgone Productions, La Grange Numérique, La Prod du Sud, Samedi 14, Studio Collet
Musique originale : Nicolas Devos et Pénélope Michel
Musiques additionnelles : Cezame Music Agency
Archives : Collections Jens Arndt – Collections BDIC – Bundesarchiv Berlin / Transit Film GmbH – Deutsches Pferdemuseum, Verden – ECPAD/France/SCA/réalisateur inconnu/1915-1918 –Adrien Fanget – German Federal Archives, Film Collection/Transit Film GmbH – Bundesarchiv, Abt. Filmarchiv « Ein Kampftag in der Champagne 1917 » - Grimsby Library Local History Collection – The Grimsby Telegraph – Collection Sue Kruk – Huntley Film Archives Ltd – INRAP – IMPERIAL WAR MUSEUMS – IWM CO 2533 / IWM Q 5099 / IWM Q 5098 / IWM Q 913 / IWM Q 5100 – Fonds documentaire Alain Jacques – Service archéologique d’Arras – Jean-Luc Letho-Duclos pour le Service d’archéologie d’Arras et l’INRAP – LCC County Heritage Service, Royal Lincolnshire Regimental Collection – Collection Lobster Films – Collection Éric Marchal – DR / Proscot PR company, Leith, Edinburgh – Fritz Reinhardt / Collection Jean-Pierre Ducreux – Chistoph Runge / Wikipedia Commons – Collection Christian Seelmeyer – Ville de Polle, Allemagne
© Droits réservés
Une coproduction
Drôle de Trame :
Virignie Adoutte, Claire Lebouteiller, Corinne Planchais
Narratio Films :
Audrey Ferrarese, Malik Menaï, Maurice Ribière
INRAP :
Direction du développement culturel et de la communication : Théresia Duvernat, David Raynal
Production audiovisuelle et multimédia : Marine Dubois
Pictanovo :
Dans le cadre du Fonds « Expérience Interactives »
Avec le soutien de la Région Nord-Pas de Calais – Picardie, de la Métropole Européenne de Lille, du Centre National de la Cinématographie et de l’Imagr Animée.
Universcience :
Responsable des programmes : Alain Labouze
Production : Ghislaine Mouton
Avec la participation de l’AMCSTI
Avec le soutien d’Investissements d’Avenir
Avec la participation de :
TV5MONDE www.tv5monde.com
Direction du numérique : Héléne Zemmour, Cécile Quéniart, David Gueye
RMC Découverte
Directrice de l’antenne et des programmes : Guenaëlle Troly
Responsable de l’antenne et des productions : Rodolphe Guignard
Responsable web et partenariat : Pierre Sedze
Centre national du cinéma et de l’image animée
Ministère de la Défense, Secrétariat Général pour l'Administration, Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA)
Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Carac
Remerciements : Jérôme Allard, Pauline Augrain, Anne Charlotte Baudry, Marianne Béarez, Estelle Bénistant, Valérie Chopin, Anaëlle Cormier, Quentin Denimal, Guy Flucher, Philippe Fréville, Véronique Gallien, Pascal Garnotel, Éric Gleizer, Historisches Museum « Domherrenhaus », Verden, Patrick Huard, Frank Lesjean, Mireille Lorant, Antonin Lothe, Nathalie Mamosa, Dominique Massot, Florent Maurin, Ania Mehanni, Olivier Montels, Christophe Parre, Lior Rosenblum, Bruno Smadja – Cross Video Days, Mahaut Tyrell, Gilles Varin, Fréderic Vermeersch, Webprogram festival, Jean-Hervé Yvinec, Christine Zins / Samtgemeinde Bodenwerder-Polle
© Drôle de Trame & Narration Films – Universcience – Inrap – Pictanovo - 2016
Réalisation : Olivier Lassu
Production : Universcience, Drôle de Trame, Narratio Films, Inrap, Pictanovo, en partenariat avec TV5 Monde, RMC Découvertes, ARAC, DMPA
Année de production : 2016
Durée : 13min00
Accessibilité : sous-titres français