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La friche de la gare Saint-Sauveur, à Lille (2010) © Velvet/Wikipédia

Les zones délaissées et les parkings offrent des surfaces intéressantes pour le développement du photovoltaïque, car elles présentent peu ou pas de concurrence d’usage : soit les surfaces ne sont plus utilisées (zones délaissées), soit une installation photovoltaïque peut fonctionner en parfaite cohabitation avec l’usage premier du site (parkings avec ombrières photovoltaïques). En ce qui concerne les zones délaissées, elles peuvent en outre accueillir des installations au sol, lesquelles présentent des coûts de production de l’électricité plus faibles qu’en toiture. Sous le vocable de « zones délaissées » se trouvent regroupés les friches industrielles, tertiaires et commerciales, ainsi que les autres sites pollués et délaissés (à l’exception des friches agricoles).

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Des ombrières photovoltaïques pourraient être installées sur les parkings © Eliseo Cabrera/Pixabay

Sur les près de 300 100 sites détectés en France, l’Ademe estime propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque près de 17 800 sites. Le potentiel national ainsi obtenu est estimé à 53 GWc, réparti à 93 % sur les zones délaissées (49 GWc) et à 7 % sur les parkings (4 GWc). Le gisement potentiel des zones délaissées est donc très important, comparativement à la puissance totale photovoltaïque déjà installée en France (environ 9 GWc en fin 2018).

Les sites les plus représentés par l’Ademe sont les anciens dépôts d’hydrocarbures (plus de 23 % du total), les anciens sites d’activités de commerce, d’artisanat et d’industrie mécanique (garages, ateliers mécaniques, épavistes, forges...) et les anciens sites de stockage de déchets (plus de 4 %).