Image légendée
Le module PPE en orbite lunaire (vue d'artiste) © Nasa

C’est un contrat de près de 400 millions de dollars et c’est le premier signe tangible de la volonté étasunienne de retourner vers la Lune. Il a été conclu par la Nasa avec Maxar Technologies pour développer le module énergétique de la future station en orbite lunaire.

Cette société est installée à Westminster, dans le Colorado. Créée en 1969, elle s’est spécialisée dans la fabrication de satellites. L’entreprise a conçu le Shuttle Remote Manipulator System, ou Canadarm, un bras mécanique de la navette spatiale américaine de la Nasa.

Le module que doit désormais développer Maxar Technologies est la pierre angulaire du retour sur la Lune attendu pour 2024 : le PPE, pour Power and Propulsion Element, qui sera à la fois la centrale électrique de la station et son module propulsif, permettant de changer d’orbite. Le PPE captera l’énergie solaire et la redistribuera à l’ensemble des éléments de la station. Des propulseurs électriques permettront la manœuvrabilité et les changements d’orbite.

Ce module devrait être équipé de panneaux solaires déroulants et non pliés en accordéon comme ce qui est utilisé aujourd’hui. Les études doivent durer un an et le PPE mis sur orbite terrestre fin 2022. Ensuite il gagnera une orbite lunaire pour y attendre les autres composants de la station.