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Le lanceur GSLV Mk III est déja sur place pour une tentative de décollage le 15 juillet © Isro

Se poser sur la Lune, c’est d’un commun… Après l’Union soviétique et les États-Unis dans les années 60, les Chinois en 2013, les Indiens veulent aller se poser sur notre satellite naturel.

Ils ont prévu de lancer le lundi 15 juillet la sonde Chandrayaan-2 à l’aide d’une fusée GSLV-Mk III. Cette sonde est composée de deux parties : un orbiteur et un atterrisseur, qui devraient se mettre en orbite autour de la Lune au début du mois de septembre. Une fois en orbite lunaire, les deux objets se désolidariseront. L’orbiteur devrait étudier la Lune durant près de deux ans. L’atterrisseur, nommé Vikram, devrait se poser en douceur vers 70° de latitude sud, à une longitude qui n’est pas encore annoncée.

Si la manœuvre réussit, une astromobile de 25 kg devrait descendre de Vikram et explorer le terrain aux alentours durant une quinzaine de jours terrestres. Rien de tout cela n’est facile à faire. Au mois d’avril, une firme israélienne a échoué à poser un robot sur la Lune. À travers cette mission, il s’agit pour l’Inde d’acquérir des techniques de navigation spatiale et aussi, de tenter de réussir ce que font les Chinois avec leur astromobile Yutu 2 sur la face cachée de la Lune.

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L'atterrisseur Vikram et son astromobile en salle d'essai © Isro