Paralympiques : entre science, tech et sport

Alexis Hanquinquant, champion du monde de paratriathlon à cinq reprises consécutives et médaille d’or aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, pourrait-il encore améliorer ses performances ?

C’est l’événement de l’année : les Jeux de Paris ! En coulisses, comment les sportifs de haut niveau s’y préparent-ils ? Entraînement, nutrition, mental... quels paramètres leur permettent-ils d’améliorer leurs performances ? Athlète en para-badminton, Mathieu Thomas nous emmène dans son quotidien.

Aujourd’hui, l’entraînement paralympique repose pour l’essentiel sur la littérature scientifique destinée aux athlètes « valides ». Pour rattraper ce retard dans la connaissance des parathlètes, une équipe de chercheurs munie de pédales instrumentées et autres capteurs multiplie les tests à l’Insep.

Longtemps symbole de l’athlète accompli, cette sculpture antique attribuée à Myron, sculpteur athénien du V^e siècle av. J.-C., représente un homme blanc au corps parfait en train de lancer un disque.

Damien Seguin prépare actuellement un bateau pour la course Vendée-Globe 2020. Ce skipper âgé de 39 ans, né sans main gauche, a déjà participé deux fois à la course du Rhum et deux fois à la Transat Jacques-Vabre.

De l'Antiquité à nos jours, les approches de l'Olympisme, et plus largement du sport, sont philosophiquement aux antipodes : l'athlète antique s'inscrit dans l'ordre naturel, tandis que le sportif contemporain travaille à la perfectibilité et au dépassement des limites humaines.