La douleur, ça fonctionne comme ça…
L’information « douleur » remonte le long d’un nerf…
…puis atteint la moelle épinière…
… et enfin, le cerveau.
Parfois, dans certaines maladies, le patient a mal sans cause apparente. C’est le cas de la fibromyalgie.
On pourrait peut-être diminuer la sensation de douleur, en s’occupant du cerveau.
Et justement une zone qui régule la douleur, c’est le thalamus.
Mais cette zone est profonde, difficile d’accès…
Alors on s’occupe plutôt du cortex moteur, qui est étroitement connecté au thalamus.
Or avec un champ magnétique, on peut activer ou inhiber certaines zones du cerveau.
Un champ… magnétique.
Et c’est ce qu’on fait dans ce laboratoire.
Grâce à une IRM préalable, on navigue dans le cerveau du patient pour viser précisément son cortex moteur. Le cortex moteur, c’est la zone qui contrôle les muscles.
Ca y est, l’aimant est dessus. La preuve, une petite impulsion, et…
Une contraction musculaire.
On abaisse le seuil, et c’est parti, on envoie un champ magnétique répétitif et très ciblé.
Avec des séances régulières, des fibromyalgies ont pu être calmées durablement. Mais il s’agit encore d’une expérimentation.
Reste à tester le dispositif sur d’autres pathologies où des nerfs sont touchés…
…du genre par exemple « douleur sciatique ». Très répandu.
Réalisation :
Jean-Pierre Courbatze
Production :
Universcience, Inserm, CNRS Images, Inria, Le Miroir
Année de production :
2014
Durée :
2min28
Accessibilité :
sous-titres français