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Au tableau Pascal Picq ! Diffusé le 8 octobre 2010

Les bipédies

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Un épisode de la série "Au tableau Pascal Picq : les paysages".

Réalisation : Roland Cros

Production : Universcience

Année de production : 2010

Durée : 8min06

Accessibilité : sous-titres français

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Les bipédies

AU TABLEAU ! Pascal Picq

L'homme est un mammifère assez particulier parce qu'il est bipède, le buste bien droit, et notre bipédie aujourd'hui nous permet de marcher et de courir, notamment sur de très longues distances. Donc notre bipédie est très, très perfectionnée, et quand on a un mode de locomotion qui nous semble aussi parfait (en tout cas efficace), la question de ses origines devient plus délicate. Alors, pendant longtemps, on a cru que les grandes fonctions, les grands caractères qui font les espèces, en l'occurrence l'homme, étaient apparus parce qu'on en avait besoin. Alors le schéma classique, qu'on a tous en tête, et qui est repris malheureusement dans les manuels scolaires et dans beaucoup de films, c'est l'échelle naturelle des espèces. Alors ça, nous l'avons tous en tête. On va imaginer un petit – une petite ratouille ici, un lémurien de Madagascar, ensuite un babouin, enfin, qui représente les singes, pour faire simple, un grand singe, et puis, ici, l'homme. Donc cette échelle naturelle des espèces semblait nous dire qu'il y avait un processus logique qui guidait donc l'évolution du corps, et son aboutissement évidemment, c'est l'homme avec l'esprit au dessus du corps. Ça c'est une vieille histoire dans notre culture. Mais lorsqu'on commence à s'intéresser aux origines de la lignée humaine, que sait-on ? Eh bien, dans l'état actuel de la nature, nous avons l'homme, et au plus près de nous, nous avons les chimpanzés et les bonobos (les bonobos étant les autres chimpanzés), les gorilles, et les orangs-outans. Ça ce sont tous les grands singes dits « hominoïdes ». Alors si j'étais venu ici avec mes copains chimpanzés, gorilles et orangs-outans, vous vous diriez qu'ils me ressemblent beaucoup, ça c'est normal, mais néanmoins, lorsqu'ils sont au sol, ils sont à moitié redressés, ils s'appuient sur leurs membres antérieurs. Puisque moi, évidemment, je suis un grand bipède. Alors l'idée longtemps, était que tous ces grands singes qui vivent dans des forêts, qui comme nous sont capables de se suspendre, de se tenir verticalement, eh bien, d'accord, ils sont proches de nous, ils peuvent se suspendre, se tenir verticalement, mais lorsqu'ils sont au sol, ils sont quadrupèdes, tandis que nous, lorsque nous sommes au sol nous sommes bipèdes. D'où l'idée de notre évolution il y a quelques millions d'années en Afrique. On passe en fait d'une position à moitié redressée à l'homme complètement debout. Et comment fait-on cela ? Ben en passant de la forêt à la savane. Donc ça, c'est le schéma que nous avons en tête depuis longtemps. Et quelle est l'idée ? Ben que le grand singe ancestral se serait retrouvé malgré lui en dehors de la forêt obscure et primitive, et là d'un coup de rein audacieux, aurait redressé le buste, la main, libéré l'esprit, donc ça on connaît par cœur. Sauf que ça s'est pas passé du tout comme cela. C'est une vision qu'on appelle lamarckienne qui pense que les espèces se modifient sur pression de l'environnement, elles inventent de nouveaux caractères et ensuite les transmettent. Ceci est complètement faux aujourd'hui. Alors d'où viennent nos aptitudes à marcher debout ? D'abord, tous les grands singes sont habitués à vivre dans les arbres et à se suspendre. Donc quand vous êtes dans un arbre, vous avez une branche là. Ben les grands singes ont de grands bras, peuvent se suspendre, et sont habitués à se tenir verticalement parce que quand on est gros, vaut mieux se mettre sous la branche que sur la branche. Donc tous les grands singes depuis 10 millions d'années à peu près, voire plus, sont habitués à se tenir verticalement dans les arbres et lorsqu'ils montent le long d'un tronc d'arbre, regardez comment ils font : ils montent comme ça. Ça veut dire quoi, ça ? Ça veut dire que depuis 10 millions d'années, a été sélectionnée l'aptitude à se suspendre dans les arbres donc à se tenir verticalement et à scruter le monde en étant le corps dans une position verticale. Et puis lorsqu'ils sont au sol, eh bien, après tout, c'est pas très compliqué pour eux de marcher debout. Donc on appelle ça un « répertoire locomoteur ». Ce qui veut dire que le système que nous avons mis en place au cours de notre évolution (on l'a pas fait exprès bien sûr) qui consiste à se suspendre et à grimper verticalement le long des troncs d'arbre, c'est exactement ceci, que l'on va mettre en œuvre une fois au sol. Sauf qu'au sol c'est beaucoup moins facile. D'ailleurs c'est amusant, les libertins, comme Cyrano de Bergerac, avaient bien vu que de passer des arbres à la locomotion sur le sol était quelque chose qui pouvait être très facile. Donc ça veut dire une chose, et ça c'est très important dans les théories modernes de l'évolution. C'est comme pour l’œil : l’œil n'est pas apparu pour voir, c'est parce qu'il y a des centaines de millions d'années, des cellules sensibles à la lumière, donc aux photons, ont donné un avantage aux animaux qui se déplaçaient. Alors après c'est devenu l'œil, on a toute l'explication aujourd'hui. Ben c'est pareil : la capacité à marcher debout n'est pas apparue parce qu'il fallait marcher debout. Elle préexistait déjà, justement dans ce répertoire locomoteur chez des grands singes habitués à se suspendre, justement, donc dans les arbres. Donc on parle d'aptitude à la bipédie, c'est une forme de souplesse, de plasticité. Et pour cela il suffisait d'aller voir les grands singes actuels. Seulement on l'a pas fait depuis... on l'a fait que depuis peu. Et on s'aperçoit que – alors les gorilles le font pas souvent mais ça peut arriver, les orangs-outans pas trop, mais que les chimpanzés et les bonobos, quand à eux, marchent assez souvent debout, surtout les bonobos. Donc, ce qui veut dire que l'aptitude à marcher debout existe chez l'ancêtre commun, des hommes, des chimpanzés et des bonobos. Alors que se passe-t-il ? Ben, en définitive, ceux qui sont sur la gauche, les grands singes actuels ont plus ou moins perdu cette capacité à marcher debout, tandis que nous, on l'a considérablement développée. Alors parmi – c'est pour ça que c'est pas la bipédie, ce sont les bipédies. Sur notre lignée on aura les australopithèques, entre 3 et 4 millions d'années. Alors regardez Lucy. Elle est marrante, Lucy. Elle a une petite tête, elle a un petit cou, elle a des bras très longs, elle a un buste en forme de tronc de cône, elle a le bassin large comme chez nous et elle a des pieds tout courts avec de gros orteils divergents. Donc Lucy, quand elle se déplace, elle roule des hanches et des épaules, c'est-à-dire il y a un bout qui part, il faut envoyer un autre pour rattraper. Donc – enfin ça y va quoi – mais Lucy n'est pas capable de courir. Donc je parle de cela parce que il y a pas eu une seule bipédie qui a évolué vers la nôtre. Par contre notre bipédie très moderne, apparaît il y a 2 millions d'années avec le vrai genre humain, le genre donc homo, avec un fossile qu'on appelle – enfin une espèce fossile qu'on appelle « homo ergaster ». Et c'est de là que ne vient pas la bipédie (on a vu qu'il y en a plein), mais notre bipédie. Si je mets côte à côte une moitié de squelette de Lucy et une moitié de squelette humain à la même échelle, voilà pour le crâne, là c'est l'homme, le cou, les épaules sont plus larges – alors l'homme est à gauche, Lucy – l'homme est à droite, pardon, Lucy est à gauche. Lucy a de très grands bras avec de très longues mains. Nous, nous avons un bras plus court, avec une main beaucoup plus courte. La cage thoracique est en tronc de cône chez Lucy, chez nous elle est en forme de tonneau et beaucoup plus haute. Lucy n'a quasiment pas de taille, mais un bassin aussi large que chez nous aujourd'hui. Chez nous il est un peu plus ramassé. La jambe est courte, avec un pied aux gros orteils divergents. Chez nous, le fémur est très long, la jambe est très longue et nous avons un pied très court. Donc voilà. Cette diversité des bipédies, et donc, expliquer cette évolution dans notre lignée c'est assez simple : ça existait déjà chez notre dernier ancêtre commun et c'est pas pour rien que tous ces fossiles Orrorin Toumaï et Ardipithecus ont des aptitudes pour la marche debout, et que plus tard, elle va se développer considérablement, notamment dans le genre humain. Donc notre bipédie actuelle est très perfectionnée, mais elle aussi, comme pour l'œil a une longue histoire assez facile à expliquer.

Réalisation : Roland Cros

Production : Universcience

Année de production : 2010

Durée : 8min06

Accessibilité : sous-titres français

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