Environnement & Nature

L'étonnante histoire d'une molécule synthétique anti-douleur, le Tramadol, dont on a trouvé après coup son équivalent naturel dans les racines d'un pêcher africain au Cameroun utilisé pour le traitement de la douleur et de l'épilepsie. Ou quand la chimie moderne rejoint sans le savoir la pharmacopée traditionnelle !

A Saint-Laurent-Le-Minier et dans de nombreux sites industriels ou miniers à l'abandon, le sol est chargé de polluants (cadmium, plomb, zinc...). Fort heureusement, dans ce cas comme dans bien d'autres, Dame Nature vient à la rescousse avec des plantes dépolluantes, comme la légumineuse Anthyllis vulneraria qui accumule  le zinc. La chimiste Claude Grison explique cette dépollution par phytoextraction. Cerise sur le gateau, cette biomas

Un nouveau type d'éclairage urbain se profile : il fait appel à des bactéries responsables de la bioluminescence de certaines espèces de calamars, méduses, algues, champignons..

En forêt, le travail souterrain du mycélium des champignons permet de transformer les déchets organiques en nutriments pour les plantes. Des industriels utilisent cette faculté pour traiter des zones polluées en s'attaquant même aux hydrocarbures. Les champignons, nouveaux vecteurs écologiques des sociétés humaines ?!

Certains arbres, dits oxalogènes, transforment le CO2 en calcaire. Une particularité très intéressante qui améliore la qualité des sols et permet d’imaginer des projets novateurs.

Les espèces marines comme l'anguille ont un mode de propulsion ondulatoire qui intéresse les ingénieurs. Ce mouvement naturel les inspire pour imaginer les hydroliennes du futur. 

Un épisode de "Nature = Futur".

En observant les grand singes, on s'aperçoit qu'ils utilisent toutes sortent de plantes pour se soigner. Sabrina Krief, primatologue au Muséum de Paris étudie ces plantes, avec l'espoir de trouver de nouveaux médicaments qui pourraient soigner des maladies développant des résistances aux thérapies habituelles. 

L'escargot adhère sur les surfaces humides grâce à sa bave. L'observation de ces particularités naturelles inspirent les chercheurs qui travaillent sur des colles médicales non solubles dans le sang.

Cultiver des microalgues sur les murs de nos villes, notamment pour capter le dioxyde de carbone, tel est le concept développé par Olivier Scheffer de XTU Architects et Jérémy Pruvost, chercheur en génie des procédés à l'université de Nantes. Les premières réalisations vont bientôt voir le jour.

Voici des algues microscopiques, dans le plancton marin, qui présentent une particularité incroyable : elles s'entourent d'une coque en verre pour se protéger, verre qu'elles fabriquent elle-mêmes à partir de la silice de l'eau. Peut-on aujourd'hui fabriquer du verre dans les mêmes conditions ?

Les abeilles butineuses savent gérer leur « carburant ». Une source d'inspiration pour Philippe Botte, responsable de la société Pole-N, qui s'est inspiré de cette organisation pour créer un modèle énergétique durable.

Quoi de commun entre un homme et une voiture ? Plus qu'on ne le croit quand on écoute scientifiques et ingénieurs. En travaillant sur les performances sportives, Véronique Billat, physiologiste, a mis en avant l'importance de la variation de vitesse.